HERAULT DE SECHELLES
Marie-Jean

(1759 - 1794)

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Issu de la vieille noblesse, apparenté aux Polignac, il est nommé avocat au Châtelet à l'âge de 18 ans.

En mai 1791, il est nommé commissaire près le Tribunal de Cassation, et est élu député de Paris à la Législative, puis député de la Seine-et-Oise à la Convention. Il met alors en pratique ce cynisme dont il fait l'apologie dans son "Codicille politique et pratique d'un jeune habitant d'Epone" et se joint successivement aux Feuillants, aux Girondins et aux Montagnard.

Le 11 juillet 1792, il demande la proclamation de la "patrie en danger". Envoyé en mission en Savoie, il n'assiste pas au procès du roi, mais, de retour en mai 1793, il entre au Comité de Salut Public, et rédige la constitution de 1793.

Le 10 juillet 1793, il remplace Danton au poste de ministre des affaires étrangères et négocie avec l'Autriche une hypothétique libération de la reine, mais, accusé de livrer à l'Autriche les délibérations du Comité diplomatique, il demande, pour se disculper, la mise en accusation de Marie-Antoinette, et est envoyé en mission diplomatique à la frontière suisse (novembre 1793). A son retour, en décembre 1793, il est de nouveau accusé et, jugé en même temps que Danton et Desmoulins, il est guillotiné le 5 avril 1794.

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