En exécution des décrets de l'Assemblée, le nombre des paroisses de Nantes et de ses faubourgs est réduit à 8.

A Vannes, plusieurs milliers de paysans sont dispersés par les Dragons. Ils réclamaient leurs prêtres, qui refusent toujours de prêter serment à la constitution civile du clergé.

Lors de l'élection du maire de Saint-Christophe-du-Ligneron (Vendée), les paysans, craignant l'arrivée d'un maire révolutionnaire, prennent les armes et ameutent les paroisses du voisinage. Ils se heurtent aux dragons appelés par les patriotes et 4 hommes sont tués dans l'affrontement. Depuis la promulgation de la Constitution civile du clergé, les incidents se multiplient en Vendée, la majorité des prêtes se refusant à jurer, appuyés par les paysans qui refusent leur remplacement par des prêtres jureurs.

A Saint Malo, la municipalité adresse une lettre au directoire du département, dans laquelle elle s'inquiète de l'émigration continue des prêtres et des nobles vers l'île de Jersey.

La garde nationale d'Angers perquisitionne chez les missionnaires du Saint-Esprit et chez les Filles de la Sagesse, arrêtant deux prêtres et saisissant des brochures à l'usage des réfractaires.

A Saint-Fulgent, le baron Robert de Lézardière, ses deux fils et 33 autres personnes sont arrêtés pour avoir voulu faire de Châtillon-sur-Sèvre le centre de la contre-révolution en Anjou et en Poitou.

Aux Sables-d'Olonnes, Dumouriez prononce, au club de la ville, un discours très ferme sur les troubles qui agitent la Vendée.

A Angers, le directoire du département demande l'envoi de renforts supplémentaires pour contrer l'agitation contre-révolutionnaire qui secoue le pays des Mauges.

A Rennes, massacre de plusieurs prêtres au couvent des Carmes.

Rapport d'Armand Gensonné à l'Assemblée législative sur les tensions religieuses en Vendée.

Le directoire de la Mayenne fait parvenir à l'Assemblée un rapport signalant que le département est dans une situation préinsurrectionnelle.

1ères échauffourées entre Blancs (Vendéens, Angevins et Poitevins) et Bleus (troupes de la République).

Un détachement de troupes de ligne est envoyé sur l'île d'Yeu en révolte.

Le directoire ordonne l'expulsion de toutes les prêtres réfractaires non domiciliés dans le département de la Vendée.

A Coblence, le marquis de la Rouërie est nommé chef de la conjuration bretonne.

A Rennes, le directoire du département refuse aux Jacobins l'internement des prêtres réfractaires établis dans la ville.

A Fouesnant, répression d'une émeute par la garde nationale.

la Convention décrète la levée de 300 000 hommes.

Insurrection vendéenne de Machecoul.

Insurrection à St-Florent-le-Vieil.

Premier Conseil de l'armée catholique et royale à L'Oie (Vendée).

Création du Comité de Salut Public.

Les Vendéens s'emparent des villes de Bressuire (2 mai), Cholet, Thouars (5 mai), Fontenay le Comte (25 mai), Saumur (9 juin) et Angers (18 juin).

Echec des Vendéens à Nantes. Cathelineau est mortellement blessé.

Déroute des fédéralistes à Pacy-sur-Eure.

D'Elbée est élu généralissime de l'armée catholique et royale.

Echec des Vendéens à Luçon.

D'Elbée et Bonchamps sont grièvement blessés à Cholet.

Défaite des Vendéens à Cholet.

80 000 Vendéens passent la Loire vers St-Florent-le-Vieil. Mort de Bonchamps.

Henri de La Rochejaquelein est élu généralissime de l'armée catholique et royale.

Echec des Vendéens et des Bretons (Chouans) à Granville.

Massacre des Vendéens au Mans.

Turreau est nommé général en chef de l'armée de l'Ouest réplublicaine.

L'armée catholique est écrasée à Savenay.

D'Elbéee est fusillé à Noirmoutier.

La Rochejaquelien est tué à Nuaillé.

Carrier, l'organisateur des "noyades de Nantes" est guillotiné.

3 traités successifs mettent fin officiellement aux hostilités : la Vendée est pacifiée.

Débarquement d'émigrés à Quiberon, venus en aise aux Vendéens.

Défaite des Vendées et des émigrés sur la plage de Quiberon.

Massacre de prisonniers républicains.

Stofflet est fusillé à Angers.

Charette est capturé par Travot dans les bois de la Chabotterie (St Sulpice le Verdon).

Charette est fusillé à Nantes.