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Oculiste |
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M. Audonin, oculiste, abbaye St-Germain-des-Près, maison du teinturier, ayant traité avec succès plusieurs maladies des yeux, dans le paroxysme de la petite vérole, croit devoir prévenir qu'on éviterait souvent aux enfants des infirmités graves, quelques fois même la perte de la vue, si dès que l'humeur variolique commence à affecter les yeux, les parents avaient recours aux gens de l'art ; mais par une fatalité inconcevable, on ne les consulte qu'à la dernière extrémité, et le plus souvent lorsqu'il n'y a plus de ressources. CP - 6 octobre 1790 |
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Elixir stomacal anglais |
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Nouvel élixir stomacal anglais, composé par le docteur Puglia. Cet élixir, qui est une découverte très intéressante pour l'humanité, a la propriété de guérir toutes sortes de coliques, de quelque nature qu'elles soient, même les plus violentes, en cinq à six minutes. Cet élixir, uniquement composé avec le suc de quelques plantes, jouit du plus grand succès en Angleterre. Il fortifie l'estomac et aide beaucoup à la digestion. Les personnes qui ont l'estomac délicat, peuvent en prendre un petit verre, le matin à jeun ; celles qui ont la digestion laborieuse, peuvent en prendre autant une demi-heure après le repas ; et quant aux personnes qui sont attaquées de coliques, elles en prendront également, en observant ce qui suit, dans la manière de s'en servir. Cet élixir, dont le goût ne diffère point de la meilleure liqueur, est très agréable à prendre : il peut s'administrer aux jeunes personnes ainsi qu'aux enfants, en observant de diminuer la dose selon l'âge de la personne. Le prix est de 3 livres le flacon. Depuis quelques temps j'étais incommodé des maux d'estomac, dont je souffre considérablement. On me conseilla de faire usage d'un élixir anglais, du docteur Puglia ; je suivis ce conseil, et je m'en suis bien trouvé ; mes maux d'estomac ont cessé, et je ne puis attribuer ma guérison qu'à l'élixir dont il s'agit. A Paris, ce 8 octobre 1790, Charles Bossut, de l'académie des Sciences". Le dépôt de cet élixir se trouve au magasin anglais du petit Dunkerque, quai de Conty, en face du Pont-neuf. On trouve aussi audit magasin des colliers anglais anodins, pour la dentition des enfants. CP - 11 octobre 1790 |
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Colliers Anodins |
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Le sieur Aubert fils, successeur du sieur Aubert, dit de la Montagne, seul possesseur du secret des Colliers Anodins, vus et approuvés de la faculté de Médecine, depuis le 20 novembre 1755, dont, depuis près d'un demi-siècle, le public reconnu l'efficacité, pour tempérer les grandes douleurs, et pour faciliter la pousse des dents des enfants, éviter les fièvres et convulsions qu'elles occasionnent, continuera de procurer au public ce préservatif inapréciable ; et, vu la rigueur des temps, et pour en faciliter l'usage, il prévient qu'il les donnera à 4 livres 10 sols, au lieu de 6 livres qu'ils ont toujours été vendus. Il est nécessaire de mettre ces colliers aux enfants, le plus tôt que faire se pourra, pour les garantir des accidents qui leur surviennent avant les dents. Lorsque les colliers deviendront bruns, il est à propos de les ôter, parce que c'est la malignité de la fièvre qui les rend bruns ; quelques fois un suffit, plus ou moins que les enfants sont précoces. On prie les personnes de province qui en désireront, de vouloir bien affranchir le port des lettres et des colliers. Le sieur Aubert demeure présentement rue du Temple, entre le fourreur et la marchande de modes, où pend son tableau, n° 126, en face du Temple. CP - 8 mars 1792 |
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Chirurgien-dentiste |
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M. Daniel, chirurgien-dentiste, rue des Fossés-St Germain-l'Auxerrois, n° 15, a acquis, par une longue expérience, beaucoup de dextérité pour ôter les dents et racines les plus difficiles, lorsqu'elles ne peuvent être conservées. Il les nettoie, les blanchit, les dessèche et détruit le filet nerveux, les plombe avec succès, ôte les doubles, replace les bonnes, en pose d'artificielles, à pivot et à ressort, d'une nouvelle invention, incorruptibles et invariables. Il a fait aussi la découverte d'un fil métallique pour les dents et pièces artificielles beaucoup plus avantageux que l'or. Il compose encore un opiat pour l'entretien des dents et des gencives ; 3 livres et 6 livres le pot. CP - 13 avril 1792 |
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Poudre dentifrice |
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Les principes évidents d'après lesquels je combats l'usage des acides et des spiritueux, comme dentifrices de propreté et conservateur des dents, et reconnus par la faculté de médecine de Paris, le sont aussi par les amateurs de la propreté et de la conservation des dents. La poudre que je débite pour suppléer à ces pernicieux moyens, a la propriété de blanchir les dents limoneuses, d'empêcher la formation du tartre, prévient l'engorgement et la suppuration des gencives, le branlement et la chute des dents, de maintenir les gencives fermes, et de parfumer agréablement la bouche, sans qu'elle puisse ramolir les dents, ni augmenter les ramollissements qui ont lieu dans les dents cariées, ou dans celles qui ne sont pas couvertes d'émail. Toutes ces qualités lui ont été reconnues par la faculté de médecine de Paris, en novembre 1788. Je la vends 3 livres la boite. Laforgue, dentiste, rue des Fossés Saint-Germain-des-Près. CP - 29 octobre 1790 |
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Avis aux dentistes |
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Les chirurgiens-dentistes et les parfumeurs, trouveront chez M. Girardin, rue neuve St Martin, n° 83, des racines de rotin et guimauve, et des éponges pour les dents. Le tout très bien fait comme peuvent l'assurer beaucoup de dentistes de Paris. CP - 22 mai 1792 |
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Chirurgien pédicure |
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Le sieur Fricour, chirurgien pédicure, expert pour les tirpations des ongles entrés dans la chair, continue de débiter chez lui sa liqueur qui enlève à l'instant la douleur des cors aux pieds et les verrues ; vend aussi une pâte qui guérit les engelures même entamées. Il se transport où on lui fait l'honneur de le demander : on le trouve chez lui toutes les après-dîners, rue neuve d'Orléans, porte St Denis, dans le passage du bois de Boulogne, troisième escalier au deuxième, n° 2. CP - 14 novembre 1790 |
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Bandages herniaires |
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M. Oudet, expert au collège royal de chirurgie, auteur de plusieurs bandages nouveaux dont le public a déjà reconnu l'avantage sur tous ceux qui ont paru jusqu'à présent, et dont la supériorité a été constatée par l'approbation de l'académie de chirurgie, annonce qu'il a donné depuis peu au mécanisme de ses bandages, une telle perfection qu'il surprend tous ceux qui s'en servent par le moyen du jeu d'un ressort très doux ; l'on peut graduer la compression de la plotte sur tous les sens : le bandage ne peut blesser les reins ; il se prête sans effort à tous les mouvements les plus violents du corps, sans cesser de contenir la descente quelque volume qu'elle soit : par le moyen de cette compression toujours également modérée et continue, l'on peut obtenir dans les jeunes gens la cure radicale des hernies ; ils sont également propres aux deux sexes, à tous les âges, à toutes espèces de descentes ; l'on trouve également chez lui des pessairs et des ceintures à mouvements élastiques, à l'usage des personnes qui ont beaucoup de ventre, qui réunissent tous les avantages qu'on puisse désirer, ainsi que toutes espèces de bandages et suspensoirs relatifs à son art, et traite les difformités du corps, des jambes des enfants. Le sieur Oudet demeure rue Saint-André-des-Arcs, au coin de celle des Fossés Saint-Germain-des-Près, n° 57. CP - 21 décembre 1790 |
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Remède miracle |
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Le sieur Cauvin, marchand limonadier, boulevard de Bonne Nouvelle, distribue tous les jours avec le plus grand succès, l'eau spiritueuse et stomacale pour le soulagement des personnes asthmatique, maux d'estomac, indigestion ; emporte les plus fortes coliques, même celles appelées de Miserere, en moins de six minutes ; provoque les mois aux femmes, guérit les fleurs blanches. Cette eau est notamment bonne pour les personnes qui voyagent sur la mer, en ce qu'elle est d'un très grand secours pour les vomissements. Le prix des bouteilles est depuis 3 livres jusqu'à 24 livres ; le sieur Cauvin en distribue aux pauvres, gratis. On désirerait en placer des dépôts de confiance dans les différents ports de mer, et autres villes du royaume. CP - 28 février 1791 |
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Remède anti-rhumatismal |
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Un chirurgien-major d'un régiment a transmis à son fils un remède infaillible pour opérer la guérison des rhumatismes, de manière à ne jamais s'en ressentir, si on observe ponctuellement ce qu'il prescrit. On applique ce remède sur la douleur. Il est facile à envoyer en province, et il se conserve longtemps. S'adresser, pour se le procurer, le matin chez M. Dupont, marchand de vin, rue Beaubourg, vis-à-vis celle des Vieilles-Etuves. "Nous soussignés certifions avoir été attaqué d'un rhumatisme sciatique dont les douleurs ne nous permettaient pas de trouver de position heureuse, ni de remède pour les calmer ; ayant eu recours à celui ci-dessus annoncé, par l'usage que nous avons fait de ce remède spécifique, nous nous somme assurés de son efficacité, et qu'il mérite une très grande confiance ; si nous n'eussions pas interrompu son effet, notre guérison eut été plus tôt opérée. A Paris, ce 1er mars 1791. Signé La Garde, homme de loi, rue Bourg l'Abbé, n° 3, au 2e. Meunier, brigadier, rue Montmartre, n° 248, au 3e sur le devant". Nous venons de découvrir que ce remède extirpe les corps (sic) aux pieds. CP - 19 mars 1791 |
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Offre patriotique |
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M. Gerlet, au coin du marché St Paul, n° 1, qui secoure gratuitement les indigents, en satisfaisant à la confiance de toutes les sections de la capitale, dont quelques-unes, étonnées de ses cures, l'ont proclamé et affiché le 20 janvier 1790, pour les maux d'estomac les plus aigus, les fièvres maligne, putride et autres ; chute et contusions (ce qui est très précieux en ce moment) ; il guérit infailliblement, en 4 ou 5 jours au plus, les pleurésie et fluxion de poitrine, sans saignée, dans aucun cas. Il réitère son offre en faveur de nos frères qui ont accompagné le roi, lors de son retour. CP - 6 juillet 1791 |
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Pommade de Galam |
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Le sieur Lebas, maître en pharmacie, rue et vis-à-vis l'église Saint-Paul, prévient ses concitoyens, et les gens de l'art, qu'il vient de recevoir de l'Afrique la pommade végétale, connue sous le nom de Beurre de Galam. Cette substance a été employée autrefois avec succès dans les douleurs rhumatismales ; elle a souvent adouci celles de la goutte. Le sieur Lebas peut garantir qu'il vient d'en voir faire l'application avec avantage ; c'est la difficulté de se procurer ce remède qui en avait ralenti l'usage. CP - 29 janvier 1792 |
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Eaux minérales de Chateldon |
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Les Eaux minérales de Chateldon sont connues si avantageusement, dans la capitale et dans plusieurs villes du royaume, où il s'en fait un grande consommation, qu'il paraît inutile de parler encore de leurs propriétés ; leur succès constants, et les médecins célèbres qui les prescrivent, soutiendront assez leur réputation. Si ces Eaux ne sont point un remède général et universel, et ne peuvent pas guérir tous nos maux, elles concourent au moins à la guérison et au soulagement du plus grand nombre, et elles ont l'avantage de n'en aggraver aucuns. Dans beaucoup de circonstances, on peut aider à leur action, par le secours de différents moyens connus des médecins qui se font une étude particulière de l'art de guérir. Le Bureau de ces eaux se trouve à Paris, chez MM. Cadet et Delosnes, Apothicaires, rue St. Honoré. Le prix de chaque bouteille est de 20 sols. On peut aussi, pour se les procurer, s'adresser directement à M. Desbrest, médecin, propriétaire desdites eaux, en lui écrivant chez M. Bachelier, directer de l'Ecole royale gratuite de dessin, rue des Cordeliers. Son adresse en province est à M. Desbrest, médecin, à Chateldon, par St. Gérand, département d'Allier. On trouvera le traité des eaux minérales de Chateldon, chez Lebour, libraire, au Palais royal, sous les galeries de bois, n° 158. On prie d'affranchir les lettres. CP - 18 février 1792 |
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Maître en chirurgie |
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Contant, maître en chirurgie et ancien chirurgien-major de la Marine, guérit en peu de temps et radicalement les hydrocèles ou épanchements d'eau dans les bourses. Ses moyens sont simples, l'expérience confirme ses succès depuis 10 ans. Il guérit aussi les vieux ulcères sans inconvénients pour les suites. Il demeure rue des petits Augustins, n° 6, l'ancien n°, et 1248 le nouveau. CP - 5 mars 1792 |
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Avis aux militaires |
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Les succès multipliés de la poudre anti-hémorragique du sieur Jacques Faynard, lui ont obtenu une patente du gouvernement, et successivement les ordres d'en fournir tous les hôpitaux du royaume et des colonies. Il serait à propos que chaque militaire en fut pourvu. Cette poudre arrête toutes les hémorragies, tant internes qu'externes : c'est-à-dire, vomissements, crachements de sang, les pertes des femmes, saignements de nez, blessures, coupures, etc. Dans les amputations, il ne faut pas de ligatures ; en voici une nouvelle preuve. Copie du certificat de M. Bertrand, ministre de la Marine,
au sieur Faynard, en date du 2 mars 1792. Nota. Aux suppléments de la Chronique de Paris, nos 247, 2458, 273, 294, et 314, on verra des certificats de MM. de la faculté qui donneront toutes satisfactions aux personnes qui en feront lecture. Le dépôt général de cette poudre est à Paris, chez Mlle Faynard, rue des Bourdonnais, au coin de celle St Honoré, maison du Café. Et chez l'auteur, maison du cimetière des Protestants, barrière St Louis. Il y a des boites de 6, 12 et 24 livres. CP - 6 mars 1792 |
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Pommade anti-hémmoroïdaire |
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Le sieur Collin donne avis au public, qu'il a connaissance d'une pommade, pour les hémorroïdes, qui, en moins de 24 heures, ôte toutes inflammations, par conséquent, fait cesser toutes douleurs jusqu'à parfaite guérison, rue des Cordeliers, n° 27, près de la fontaine. CP - 7 avril 1792 |
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Eau Céphalique |
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M. Maigrot, médecin de la Section Poissonnière, obtient, chaque jour, des nouveaux succès de l'Eau Céphalique en injection, qu'il a annoncée dans la surdité même invétérée. On le trouve tous les jours au Bataillon de St Lazare, depuis onze heures jusqu'à une. CP - 12 juin 1792 |
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Dragées de la Mecque |
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Enfin, après 5 ans d'interruption, causée par les troubles qui ont désolé l'Egypte, par le sac de la Mecque et la destruction presque totale du Caire et d'Alexandrie ; la communication devenue à peu près libre, a permis l'importation de ce remède aussi généralement connu que souverain pour toutes les maladies de la poitrine et du poumon ; enfin, on n'en sera plus réduit aux falsifications des imposteurs, si l'on s'adresse au Magasin de confiance, Palais-Royal, n° 104, où ce remède se vend 24 livre la boite (contenant une douzaine), avec un imprimé qui indique la manière d'en faire usage. CP - 25 juin 1792 |