Education

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Petites annonces

 

Echange

 

Un maître de pension de Londres, homme de mérite à tous égards, a un fils, âgé de dix ans, qu'il désire envoyer en France pour son éducation. Il voudrait faire un échange avec un français dans le même cas que lui. Il prendrait un enfant de l'âge de son fils, et lui enseignerait les sciences ordinaires, les mathématiques, etc. L'éducation serait troc pour troc, ainsi que la nourriture et l'entretien. On garantit le traitement que ce jeune français éprouverait chez le maître de pension, dont les talents et les principes sont publiquement connus.

S'adresser au soussigné Audsein, vice-gérant du collège des Graffins.

CP - 1790

 

Leçons de chant

 

Le sieur Calcagni, chanteur italien, se proposant de faire quelque séjour à Paris, offre aux personnes qui voudraient prendre des leçons de goût pour le chant et liaison des sons ; il donne des leçons en ville, ou chez lui.

Sa demeure est au grand hôtel des Victoires, rue des Fossés-Montmartre, proche la place des Victoires, n° 39, où on le trouve jusqu'à midi.

CP - 14 mai 1791

  L'éducation pouvait être effectuée par une ...  

 

Préceptrice

 
 

Une demoiselle âgée de vingt-huit ans, désirerait trouver une place dans une maison honnête, pour faire l'éducation d'une jeune personne : elle lui enseignerait la musique vocale et le fort épiano. Elle donnera les renseignements nécessaires de la maison d'où elle sort, et dont elle a fait l'éducation de la demoiselle.

On prie de vouloir bien s'adresser, pour faire les informations requises en pareil cas, chez M. Ardie de Jouine rue Poupe, n° 6.

CP - 22 mai 1791

 
  ou bien par un ...  
  Précepteur  
 

Un homme de lettres, qui peut disposer de quelques heures, chaque jour, voudrait les employer à l'éducation d'un ou de deux jeunes gens auxquels il apprendrait la géographie, l'histoire, les principes du droit français, ceux de la philosophie, de la morale, et qu'il pourrait former dans plusieurs parties de la littérature.

S'adresser, par écrit, à M. Sedillot, chirurgien, rue Bertin-Poirée, à Paris.

CP - mars 1792

 
  ou bien encore par une ...  
  Maison d'éducation  
 

La Maison d'éducation établie à l'Abbaye de St Victor, doit intéresser tous les pères de famille jaloux de bien faire élever leurs enfants, tant au moral qu'au physique. On y exerce les jeunes gens dans tous les genres de connaissances qui font vraiment l'homme instruit. Des exercices publics prouveront les progrès des élèves.

Le local est des plus avantageux, et offre tout ce qu'on peut désirer pour une Maison d'éducation. Les jeunes gens sont tenus dans la plus grande propreté ; on les conduit avec la douceur et la complaisance qu'exigent leur jeune âge. L'état d'inaction, dans lequel sont depuis longtemps les collèges et les pensions, ne peut que dessiller les yeux des parents, et leur faire préférer cet utile établissement, aux maisons où on n'enseigne que du latin.

Le prix de la pension est très modique.

S'adresser à M. Roi, à l'Abbaye St Victor.

CP - 23 mars 1792

 

 

Cours de chirurgie

 

M. Antoine Dubois, Maître en chirurgie, adjoint au comité de l'Académie, professeur à l'Ecole pratique et Docteur en Médecine, commencera, jeudi premier mars 1792, l'an 4 de la liberté, à midi précis, les leçons sur les maladies chirurgicales et les opérations qui leur conviennent. Il les continuera tous les jours à la même heure.

Ce cours sera suivi de celui des maladies des femmes et des enfants.

En son amphithéâtre, rue de la Huchette.

CP - 28 février 1792

 

Chirurgie. Art du dentiste

 

L. Laforgue, dentiste, rue des Fossés-St-Germain des Près, commencera, le premier juillet prochain, à quatre heures, un cours de théorie-pratique de l'art du dentiste. Ce cours durera trois mois.

Il fera connaître les dents, ce qui leur est propre, et les principes qui doivent diriger les moyens de les conserver.

Il traitera des maladies de la bouche causées par les dents, des maladies de dents, des moyens d'y remédier, de la méthode la plus sûre, prompte et douce d'extraire les dents.

Il aura un local pour exercer les élèves à tout ce qui est relatif à son état.

Il leur fera faire les dents artificielles, et leur fera connaître les grands avantages qu'elles procurent quand elles sont d'une bonne matière et bien placées ; et les moyens d'éloigner le peu d'inconvénients qui les accompagnent.

Comme dans ce cours il y aura beaucoup d'études au manuel de toutes les parties de l'art, et que chaque élève nécessitera de grandes attentions, il n'en prendra pas plus de six.

Pour être admis à ce cours, et pour en tirer des avantages, il faut connaître les caries des os, les inflammations des parties molles, la supuration, les abcès, les fistules et leur traitement ; avec ces connaissances, on sentira promptement l'application qui sera faite de cette science, aux caries des dents, et aux maladies de la bouche.

Il faut se faire inscrire avant le vingt juin.

Le prix du cours sera de 500 livres pour chaque élève, et ils se fourniront d'instruments.

CP - 2 juin 1792

 

Cours complet d'accouchements et de maladies des femmes

 

Cours complet d'accouchements et de maladies des femmes.

M. Desormeaux, membre du Collège et de l'Académie de Chirurgie, commencera son cours complet de théorie et de pratique des accouchements et des maladies des femmes, lundi 11 juin 1792, à 6 heures et demie précises du soir, et continuera les lundi, mardi, jeudi et vendredi de chaque semaine, à pareille heure.

En son amphithéâtre et demeure, rue des Mathurins, la première Porte cochère à gauche en entrant par la rue de la Harpe, n° 4.

Les femmes enceintes seront toujours reçues à toute heure dans la salle d'accouchements, où on leur administrera gratuitement tous les secours relatifs à leur état, et celles qui sont dans l'indigence y recevront des secours pécuniaires.

CP - 10 juin 1791

 

Cours d'anglais

 

Mlle Scott Godfrey se propose d'ouvrir un cours élémentaire de langue anglaise, dans lequel elle s'attachera à mettre les personnes qui désireraient le suivre à même de prononcer, d'écrire et de comprendre cette langue, et à cet égard, elle emploiera la méthode qu'elle a mis en usage jusqu'à ce jour avec succès.

Comme il est reconnu que la plus grande difficulté qu'éprouvent les Français dans l'étude de la langue anglaise, est de parvenir à la prononcer de manière à se faire entendre, et à entendre et comprendre cette langue lorsque les Anglais la prononcent ; ce premier cours élémentaire sera suivi d'un second cours de lectures anglaises, qui aura principalement pour objet la prononciation. Mlle Godfrey lira elle-même des morceaux choisis ; et surtout des scènes des meilleurs comédies anglaises ; et elle fera lire et écrire sous la dictée. S'adresser, pour l'un et l'autre de ces cours, maison d'institution de M. Vau-Esbecq, rue Hautefeuille, n° 29, où l'on s'abonnera.

Le premier cours commencera le 8 mars 1792, et aura lieu les mardi, jeudi et samedi, depuis 4 jusqu'à 6 heures de l'après-midi.

CP - 5 mars 1792

 

Cours de géographie de la France

 

M. Bicquet, professeur de langue française, de langues anciennes et de belles-lettres, demeurant rue des Boucheries-St-Germain, hôtel d'Hambourg, n° 7, ouvrira chez lui, mardi prochain, à onze heures et demie, un cours dans lequel il enseignera la nouvelle division géographique de la France, par un système simple et naturel, aidé d'un moyen très propre à soulager la mémoire.

Le prix de l'abonnement est de 18 livres pour neuf séances. Il y en aura deux par semaine, savoir, le mardi et le jeudi à onze heures et demie.

CP - 26 septembre 1790

 

Cours de physique expérimentale

 

Cours de physique expérimentale, au collège des Quatre Nations.

M. Rouland commencera ce cours, le lundi 25 juin, à midi précis, et le continuera les lundis, mercredis et vendredis, à la même heure. Il sera de 12 séances, dans lesquelles on exposera et démontrera les propriétés de l'électricité et de plusieurs gaz, ainsi que les diverses applications dont ils sont susceptibles. On souscrit pour ce cours, au Cabinet de Physique de M. Rouland, Collège des Quatre-Nations, tous les jours, depuis 10 heures du matin jusqu'à midi.

CP - 21 juin 1792